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Parfum d'Eire*, rue des pendus

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Message  Eithne Dé Danann Sam 22 Juin - 23:30

Début Juillet 1465

Quelques jours, une semaine en fait pour être exact, que l'irlandaise avait stoppé ses montures dans le petit village de Flandres, l'endroit était calme, trop ? Peut-être mais pour l'heure, elle ne cherchait rien de plus, besoin de se poser, de réfléchir à son devenir, à ce qu'elle se devait de faire ou non.
Chercher encore ? Cesser ? Se résoudre à l'impensable ?
A cet instant, la jeune femme n'aspirait qu'à quelques temps de quiétude qui éclaireraient sans doute sa lanterne, décision fut donc prise d'acquérir une masure et après un bref passage au niveau de la fontaine du village, chemin de la rue des pendus fut pris où un autochtone allait lui proposer une bicoque qui rentrerait peut-être dans ce qu'elle pourrait investir.
L'homme rejoint, la maisonnette fut présentée, une bâtisse de pierre s'offrit au regard brun de la blonde qui étira un sourire lent et empli d'une certaine sérénité.

Parfum d'Eire*, rue des pendus 19620910

Tout ce dont elle pouvait avoir besoin semblait réuni vu d'ici, ne serait-ce que l'endroit pour garder ses chevaux, car si Lui ne se trouvait pas à ses côtés, sa monture et une partie de ses effets avaient été conservés, la gaelique n'ayant pu se résoudre à les laisser dans cet endroit étrange qui avait vu naître ce quelque chose entre eux.
Invitation faite, l'intérieur fut également découvert, plus rustique que l'extérieur, mais Eithne n'était pas fainéante et l'endroit retrouverait sans doute rapidement meilleure facture si elle s'attardait ici.

Les bases de la maison étaient bonnes, le reste n'était qu'huile de coude et volonté, l'affaire fut donc entendue, la tressée ne songeant pas pouvoir obtenir telle masure en fut donc ravie.
Sans attendre, chevaux et effets furent récupérés au taudis municipal pour investir l'endroit, enfin les bêtes allaient pouvoir être descellées et se reposer à leur tour réellement.
Une sacoche, jamais ouverte trouva le confort d'un coffre de bois, l'irlandaise la regardant dans un soupir comme-ci un précieux trésor s'y trouvait, mais cela n'avait rien à voir avec le contenu dont elle ignorait tout, regard ambré se ferma un moment le coeur serré.

Potager adjoint à sa nouvelle demeure allait demander son attention, mais n'y connaissant rien, elle le cultiverait le temps que cette parcelle trouve acheteur, ni plus ni moins.
Il était heure de démarrer peut-être quelque chose ici, l'avenir le dirait, pour l'heure....

(*) Eire >>> Irlande en irlandais


Dernière édition par Eithne Dé Danann le Dim 23 Juin - 3:08, édité 1 fois
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Message  Eithne Dé Danann Dim 23 Juin - 2:56

Début Juillet 1465, potager

Remise en état de l'intérieur de la masure déjà bien avancée, quelques jours que l'irlandaise s'était lancée corps et âmes dans cette réfection, y délivrant un peu de son pays natal par touche sur la décoration intérieure somme toute sommaire.

Son réel défi était en fait de réussir à faire pousser quelque chose dans le petit lopin de terre devenu potager, elle avait retourné, labouré, semé et entretenu comme il lui avait été expliqué par le vieux maraîcher du village.
La chaleur des derniers jours ne l'avait clairement pas aidé à s'atteler à cette tâche, mais les longs cheveux blonds tressés très serrés aidaient à mieux supporter le mercure grimpant avec déraison.
Penchée sur son potager, la première récolte n'annonçait surement pas grand chose mais pourtant la fierté se lisait sur son visage de ces quelques légumes rabougris qu'elle sortait de terre en chantonnant en gaëlique.

Chanter ainsi lui rappelait de doux moments, une belle rencontre aussi, qui aurait pourtant pu se terminer bien mal, même si en fait elle n'avait été que de courte durée...
Pourtant son souvenir restait là, ancré au plus profond d'elle sans trop savoir pourquoi, ensorcelée probablement, un charme inexplicable.
Mais sur l'instant la préoccupation restait la récolte de ses légumes à genoux en bord de lopin pour ramasser les croque-sels qui poussaient assez vite, poursuivant son chant, un bras replié venant essuyer son front ruisselant du soleil brûlant.
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Message  Maelchon de Pridieu Dim 23 Juin - 14:28

Sitôt sorti de la mairie, le Prétentieux entama ses pérégrinations sur les chemins du village. Il n’était pas bien grand, il ne mettrait donc pas trop longtemps à en faire le tour. Tournai n’était pas des plus peuplé en ce moment précis, la chaleur faisant certainement son office, rares étaient les flâneurs. Il croisa tout de même une jeunette, un léger sourire se vit naître sur ses lèvres alors que le reste de son visage ne reflétait pas la moindre émotion. Peut-être que si… lorsque ses azurs vinrent se poser sur sa poitrine, délicat coffre recelant le plus beau des joyaux. Là, et seulement là, son regard se fit plein d’appétence.
Mais l’heure n’était pas dédiée aux plaisirs, pas à celui-ci, en tout cas. Se morigénant, il refoula rapidement son appétit et continua son chemin.

Il allait dans l’ombre autant que faire se pouvait. Il n’avait aucune envie de se mettre à suinter de partout sous l’effet de l’astre solaire qui dispensait ses rayons avec force générosité. Il désirait rester impeccable, et ce, en toute circonstance. Ainsi, salissures, sueur et toutes autres choses de cet acabit, se voyaient proscrites de son apparence.

Il trouva un chemin dont le nom lui arracha sans peine un sourire. Amusant, il venait quelques instants auparavant de se remémorer la pendaison de la « sorcière » Sigrdrifa et voilà qu’il arpentait maintenant celui des pendus…
Et il se figea…

Située non loin de sa position, il en était totalement certain, une voix délicate s’élevait. Reconnaissable entre toutes, elle égrenait les vers d’un adorable chant dans un gaélique des plus parfaits. Il s’approcha dans le plus total silence, se muant soudainement en prédateur chassant sa proie. Il ne fallait surtout pas effrayer l’Exquise Fascination de peur qu’elle ne cesse de charmer les alentours de sa voix de sirène.

Il ne tarda pas à en trouver l’origine. La blonde irlandaise se tenait là, à quelques mètres devant lui dans son jardinet. Agenouillée devant… un parterre de légumes ? Soit…

Il s’abstint de tout commentaire, ne fit plus le moindre mouvement. Elle n’avait aucune conscience de sa présence, encore une fois…
Comme ensorcelé par la vision qui s’offrait à lui et la voix charmeuse qui en émanait, il préféra profiter des dernières paroles de sa chanson.
Ce n’est donc qu’à la toute fin qu’il se permit un léger tapotement de ses mains, l’une contre l’autre avant de lancer, de sa voix chaleureuse :

Il n’y a nul doute damoiselle, sur le fait que votre voix enchante ses lieux...
N’ayez point de crainte… je ne vous veux aucun mal… voyez-vous… j’ai déjà mangé…


Un ricanement s’échappa de sa gorge au moment même ou son regard se portait sur la maisonnette sise un peu plus loin.
Les azurs reprirent possession du visage de la jeune femme alors qu’il s’approchait de son portillon :

Dites-moi Exquise… s’agit-il là de votre demeure… ?
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Message  Eithne Dé Danann Dim 23 Juin - 14:39

Croque sel arrachés à la terre mère rejoignaient les uns après les autres le panier à portée, les doigts de la tressée se couvrant doucement de poussière, le sourire d'une satisfaction personnelle s'affichant sur son visage, si peu en soi mais le contentement d'avoir réussi ce petit prodige de la nature lui procurait une joie certaine.
Son ôde achevé, un sourire nostalgique étira les lèvres de la fille Dé Danann, son Éirinn* lui manquait plus qu'elle ne voulait se l'avouer et entonner en gaélique lui avait mis autant de baume au coeur qu'il ne le pinçait amèrement d'être loin des siens.
Et un de ses derniers chants avait vu bouleverser sa vie, d'une rencontre... mais la vie à ses détours, un soupir souleva sa poitrine quand un claquement de mains retentit dans son dos.
La tête pivota vivement de surprise, les longues tresses dorées venant fouetter la gorge et les épaules semi-dénudées après avoir suivi le brusque mouvement, le regard ambré de l'étrangère se posant sur l'homme blond sortit de nul part, alors qu'elle se pensait seule en ce lieu.
Depuis combien de temps était-il là ? L'écoutait-il depuis longtemps ?

Regard ambré figé l'écoutant prononcer ces mots, ces phrases, les mêmes que la première fois, celles par quoi tout avait commencé, et ce rire si singulier qui lui faisait pourtant grincer les oreilles.
Un battement, deux battements de coeur ratés, peut-être même trois... Il se trouvait devant elle, à quelques mètres... Réalité ou encore un tour que lui jouait son esprit ? La gaélique l'avait aperçu tant de fois sans que ce ne soit réellement lui.
Comme un automate, les mains poussèrent sur le sol pour se redresser, venant s'épousseter sur le jupon émeraude, s'approchant à presque ne pas oser de peur de voir l'apparition s'évaporer en réduisant la distance qui la séparait de lui.

Tá*, s'être mon áras*...

Main posée sur le portillon, les ambres de l'irlandaise s'ancrèrent aux topazes qui lui faisaient face, tirant l'assemblage de lames de bois pour l'ouvrir n'osant entrer en contact avec son guide de peur de voir la chimère s'envoler de nouveau.

Maelchon... Je rêver ou tu être vraiment devant moi...

Lèvres pincées, la question n'était pas un effet de style, Eithne l'avait cherché des semaines durant sans le trouver, et il se tenait là, devant elle, la fontaine du village aurait-elle réellement des vertus magiques ?



*Éirinn : Irlande / Tá : Oui / áras : demeure
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Message  Maelchon de Pridieu Dim 23 Juin - 14:42

Magnifique vision, que celle de la blonde irlandaise venant enfin poser ses ambres sur l’importun Prétentieux qu’il était. Délicieuse image que celle de ses tresses cascadant harmonieusement autour de son visage alors qu’elles reprenaient place sur ses épaules.
Le blond étira son sourire alors que ses azurs la dévoraient. Immédiatement, l’effet rassérénant qu’elle avait sur lui s’imposa dans tout son être.

Par le Sans Nom, il prenait soudainement conscience qu’elle lui avait manqué bien plus qu’il ne pourrait jamais l’avouer. Après avoir achevé sa petite tirade, le Cannibale resta quelques secondes interdit, se nourrissant de cette divine représentation. Incapable de faire autre chose que l’observer, il la laissa lentement s’approcher. Le timbre chantant de sa voix se glissa dans ses pavillons l’enchantant tout autant que pouvait le faire son chant.
Il finit par sortir de sa torpeur alors que dans son crâne résonnaient encore ses derniers mots.

Fidèle à lui-même malgré tout, un ricanement s’extirpa de sa gorge avant qu’il ne réponde à la question qui n’en était pas vraiment une :

Allons Eithne… Évidemment que je suis vraiment devant toi… et tu ne peux aspirer à meilleure chose…
Ainsi, tu passes d’un luxueux manoir à… une humble masure… je concède, que pour l’heure, cela te correspond bien mieux…


Il prit soudainement conscience que le portillon de bois s’était vu ouvrir alors qu’elle s’était approchée de lui. Il fit alors les quelques pas qui les séparaient, ses azurs toujours en possessions de ses ambres.

Tu me vois navré de n’être pas revenu assez rapidement… vois-tu… j’ai eu quelques obligations envers une meute… mon vieux compagnon avait clairement indiqué qu’il désirait que je reste quelque temps… en leur compagnie…

Sans sourciller, il vint prendre ses mains terreuses dans les siennes. Pour qui le connaissait, il s’agissait là d’une indéniable preuve de l’effet qu’elle avait sur lui. Repliant ses doigts afin de les mélanger aux siens, il l’attira doucement vers lui.

J’ai rapidement pris la route lorsque j’ai compris que tu étais partie… il était inacceptable que je laisse disparaître mon Exquise Fascination…
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Message  Eithne Dé Danann Dim 23 Juin - 14:47


Ce ricanement qui venait faire grincer ses oreilles la fit frissonner comme souvent à chaque fois auparavant, même si le sourire qui avait allumé son visage, était une offrande dont l'irlandaise connaissait la rareté.
L'ensorcèlement restait aussi puissant que la dernière fois que la tressée l'avait vu ne parvenant aucunement à détacher son regard du sien, écoutant chacune de ses paroles, profitant de ce qu'il n'usait pas de mots complexes pour se faire.
Les explications tombaient sur la raison de son absence, de sa disparition même, ne sachant d'aucune façon qui pouvait bien être ce "vieil ami" mais comprenant, peut-être, la raison du pourquoi et du comment, alors qu'il s'avançait vers elle sans qu'elle n'en ai pris conscience acquise à ses azurs pénétrants.

Je compr....

La phrase fut stoppée dans son élan lorsque la chaleur de ses mains vinrent se poser sur les siennes, les ambres se baissant d'instinct pour voir leurs doigts s'entremêler dans un soupir de satisfaction.
L'irréel devenait réalite, la chimère n'avait pas disparu en entrant en contact avec elle, ses digitales se refermant sur celle de celui auquel la gaélique avait rêvé de longues nuits durant sans lui.
Pas hésitants suivirent l'injonction des pognes liées à se rapprocher l'un de l'autre, la douceur des mots venant flirter à son oreille, provoquant un embrasement au sein de sa poitrine, réveillant une chaleur à peine endormie d'une flamme intense.
Ambres fugacement voilées s'ouvrant sur lui, pour capter de nouveau son ciel d'azur s'y plongeant à y sombrer dans un sourire réhaussant ses pommettes rosies de l'aveu formulé par le prétentieux.

S'être un divin moment maintenant... Tu m'avoir beaucoup manqué...
Ciamar a tha thu ?


Soudain éclair de lucidité, la blonde irlandaise indiqua d'un mouvement de mains jointes sa masure, songeant qu'il voyageait depuis fort loin, surement bien longtemps, et que la soif et la faim étaient possiblement ses compagnes de route.

Je te inviter de mon chez moi.
Tu vouloir boire ou manger peut-être ?


Eithne allait aussi pouvoir lui dire que son cheval et sa sacoche étaient ici, mais pas là, pour l'instant elle savourait le précieux présent, ses mains ancrées aux siennes et la proximité de leurs retrouvailles, la magie du moment.


*Ciamar a tha thu ? : Comment vas-tu ?
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Message  Maelchon de Pridieu Dim 23 Juin - 14:49

Le Sans-nom en était témoin, ses mains rivées aux siennes et le fait de la sentir si proche à présent, avaient sur lui un effet galvanisant à nul autre pareil. Le Prétentieux n’avait rien d’un timide, loin de là, mais la blonde irlandaise avait ce don de le liquéfier de l’intérieur. Même s’il ne laissait rien transparaître, il se sentait comme un jouvenceau envahit par ses premiers émois. Sauf qu’il n’avait rien d’un damoiseau et n’en avait d’ailleurs jamais été un, sa vie ayant été détruite bien trop tôt par un nobliau en mal de reconnaissance féminine…

Les joues de l’Exquise se parèrent de cette délicate couleur qu’il affectionnait particulièrement alors qu’elle ne pouvait finir sa phrase. Mais le peu qu’il avait entendu lui suffit, s’il avait craint que la Délicate n’ait retenu le moindre grief à son encontre, elle venait de le balayer. Il était pourtant évident qu’elle aurait été en droit de le vilipender, il l’aurait sans aucun doute mérité. Après tout, il avait disparu alors qu’il venait de lui promettre de revenir vite.
Mais comment aurait-il pris la chose ? C’est là une question à laquelle il ne voudrait, peut-être même, ne pourrait pas répondre.

Les regards se mêlèrent, chacun plongeant avec délectation dans l’âme de l’autre. Un instant, les mots devinrent superflus alors qu’ils communiaient, délicatement unis dans l’instant présent.

Tu m’as manquée aussi, c’était d’une évidence flagrante. Et il s’agissait d’une phrase toute simple, mais il lui était impossible de la prononcer. Si tout son corps était capable de le lui montrer, le dire était tout autre chose. Cela aurait été avouer qu’il avait besoin d’elle, il le ferait, c’était certain, mais pour l’heure sa prétention prenait le pas. Ou alors, peut-être en usant de moyens détournés.
Il n‘eut tout de même pas le toupet de lui dire que l’inverse ne pouvait être.

Je vais bien Exquise… surtout maintenant… et toi ?
C’est avec grand plaisir que j’accepte ton invitation… pour le fait de manger, cela va aller… comme je l’ai dit plus tôt… je l’ai déjà fait…
Mais je veux bien quelque chose de frais… si tu as ça sous la main… mon outre ne recèle plus qu’une eau… désagréablement chaude…


C’était vrai, il avait déjà mangé. À l’entendre, elle penserait certainement à sa passion malsaine pour le joyau blotti dans le doux coffre thoracique. Mais cela n’avait été le cas que l’avant-veille, ce jour, il s’était nourri d’une viande tout ce qu’il y avait de plus normale. Mais bien loin de la tendreté du cœur d’une jeune bergère…

Arborant son sourire, il attendit qu’elle lance le départ vers sa demeure. Il n’était pas contre un peu d’ombre également, il sentait sa chemise lui coller à la peau et c’était là une sensation en tout point désagréable. Il abhorrait la sueur au même titre que la saleté. À bien y réfléchir, il ne serait pas contre un bon bain. Mais il verrait cela en temps voulu…
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Message  Eithne Dé Danann Dim 23 Juin - 15:11

Le doux sourire de l'irlandaise ne put qu'irradier son visage, légèrement hâlé par le labeur du potager, à la réponse de son guide pour qui elle le deviendrait un temps, celui de l'emmener vers son humble chez elle.
Mains scellées telle une promesse muette ne furent en aucune façon délaissées, pour rien au monde la gaélique n'aurait voulu lâcher ces précieuses phalanges nouées aux siennes, comme un ancrage qu'elle ne voulait plus quitter de peur de voir la bateau de nouveau disparaître.
Mais se résoudre de manière pratique à libérer l'une d'elle était d'une logique nécessaire afin d'avancer vers sa demeure, dextre restant cependant unis à senestre de son blond assoiffé pour avancer jusqu'à l'orée de sa maison.

Pas furent stoppés devant la grange qui faisait office d'écurie, portant ses ambres sur lui dans un étrange étirement de lippes bienveillant avant de l'entrainer au creux de l'annexe.

Viendre, j'avoir quelque ch... qu'un à te montrer

La mutinerie fit doucement place à la tendresse dans son sourire, même si l'un n'allait pas sans l'autre à cet instant dans la simple certitude que le prétentieux serait heureux de ce qu'elle voulait lui dévoiler.
En tout cas le pensait-elle fortement, même si à son sujet elle n'avait aucune affirmation si ce n'était celle de l'affection qu'elle lui portait.
L'entrainant possiblement avec trop d'enthousiasme vers le fond de l'écurie, la tressée en avait oublié la soif, l'outre et tout ce qui avait été dit, seule l'envie de le voir sourire prédominait le reste.

Tu fermer tes yeux... Le do thoil*

Mais, sa requête devenait inutile, le vieux compagnon de route de Maelchon, ayant surement reconnu l'odeur de son cavalier, sortant tête de son box en renaclant, bousculant presque Eithne d'un coup de museau pour qu'elle se pousse et fasse place à son maitre, provoquant chez elle un petit rire.

Je croire il être pressé de te retrouver aussi... Le surprise !!!!
Fáilte mo aingeal...*


Lèvre mordue et regard mélé au sien, tête s'inclina dans un sourire pour percevoir toutes les subtilités de sa réaction tandis que le cheval continuait à vouloir la pousser loin hors du giron de celui qui faisait battre son coeur à un rythme endiablé.

*Le do thoil >>> S'il te plait
*Fáilte mo aingeal >>> Bienvenue mon ange
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